La reprise inégale des investissements directs étrangers après la pandémie de COVID-19 : une analyse comparative entre pays développés et pays en développement
Introduction
La pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur l’économie mondiale, notamment sur les investissements directs étrangers (IDE). Le Rapport sur l’investissement dans le monde 2022, publié par la CNUCED, met en évidence la reprise inégale de l’IDE entre les pays développés et les pays en développement. Cet article examine les différences entre ces deux groupes de pays et les facteurs qui contribuent à cette inégalité.
L’analyse
La reprise des IDE a été plus rapide dans les pays développés, principalement en raison de leur capacité à mettre en œuvre des mesures de relance économique et à accélérer la distribution des vaccins. Les entreprises des pays développés ont également bénéficié d’un accès plus facile au financement, ce qui leur a permis de reprendre rapidement leurs activités d’investissement à l’étranger.
En revanche, les pays en développement ont connu une reprise plus lente et moins uniforme. Cela s’explique par plusieurs facteurs, notamment la disponibilité limitée des vaccins, des plans de relance économique plus modestes et une capacité institutionnelle plus faible. En outre, les investisseurs internationaux ont tendance à considérer les pays en développement comme plus risqués en raison de l’incertitude politique et économique, ce qui entrave la reprise des investissements.
Synthèse
La reprise inégale de l’IDE entre les pays développés et les pays en développement soulève des inquiétudes quant à la réduction des inégalités dans le monde et à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Pour combler cet écart, les gouvernements des pays en développement doivent mettre en œuvre des réformes visant à améliorer le climat d’investissement, à renforcer les capacités institutionnelles et à attirer des investissements durables et responsables. Les pays développés ont également un rôle à jouer en soutenant les pays en développement par le biais de la coopération internationale et du partage des technologies et des connaissances.
